Les spécificités de la gestion de patrimoine dans le secteur agricole normand
En 2019, la Normandie comptait 26 500 exploitations agricoles, d’une taille moyenne de 73,6 hectares, un niveau supérieur à ce que l’on observe au niveau national. Si vous êtes propriétaire ou investisseur dans la région, vous devez bien gérer votre patrimoine pour maximiser le rendement de votre investissement. Les spécificités du secteur vous obligent à adopter une approche stratégique parfaitement définie pour optimiser la fiscalité et assurer la transmission de vos biens dans les meilleures conditions.
Les enjeux fiscaux et successoraux de l’agriculture normande
L’agriculture représente une part importante de l’économie locale et la transmission des exploitations requiert une préparation minutieuse. Le régime fiscal agricole offre des dispositifs d’exonération partielle ou totale de droits de succession, sous certaines conditions. Vous maîtriserez ces derniers grâce à une formation complète en gestion de patrimoine fournie par un spécialiste en investissement et conseil patrimonial. Vous devez toutefois respecter des critères stricts pour bénéficier de ces avantages, notamment :
- le maintien de l’activité agricole sur une période de 5 ans minimum après le transfert du bien,
- le respect des seuils d’exonération des droits de succession ou de donation,
- la conservation des terres dans le cadre familial ou au sein du groupement foncier agricole (GFA).
La planification successorale doit aussi anticiper les fluctuations de la valeur du foncier, qui évolue en fonction du marché et de la demande. Par ailleurs, l’organisation familiale de la succession, marquée par une structure complexe avec des indivisions, peut compliquer davantage la transmission. Vous devez alors vous entourer d’experts en gestion de patrimoine pour la réussir.
Investissement dans le foncier agricole en Normandie : quels atouts ?
En raison de sa valeur stable et de son potentiel d’appréciation à long terme, le foncier agricole est perçu comme un placement sûr dans cette région. Si vous souhaitez diversifier votre portefeuille d’actifs, l’acquisition de terres présente l’avantage d’un investissement tangible et durable, moins soumis aux fluctuations des marchés financiers. Ce domaine bénéficie également de dispositifs fiscaux avantageux. Les propriétaires peuvent prétendre à une exonération partielle des droits de succession ou de donation.
L’investissement dans les groupements fonciers agricoles (GFA) aide aussi à profiter d’une gestion collective des terres, tout en réduisant l’impact fiscal. Ce type de structure est une solution intéressante si vous voulez déléguer la gestion opérationnelle des exploitations tout en touchant des revenus fonciers. La demande pour le foncier agricole reste forte en Normandie, soutenue par un secteur dynamique et diversifié. Cette attractivité se renforce avec les projets de développement durable qui valorisent les cultures respectueuses de l’environnement et renforcent l’intérêt des investisseurs.
L’impact de la diversification des activités agricoles sur la gestion de patrimoine
Face aux défis économiques et environnementaux, de nombreux agriculteurs choisissent d’élargir leurs sources de revenus. L’agritourisme, la production d’énergies renouvelables ou la transformation des produits à la ferme sont autant d’initiatives qui stabilisent les revenus. La diversification modifie la structure patrimoniale des exploitations et augmente leur valeur globale.
Les terres, initialement destinées à la production agricole, deviennent aussi des actifs multi-usages, qui intègrent des installations photovoltaïques ou des hébergements touristiques. Ce changement nécessite une gestion patrimoniale adaptée pour optimiser les aspects fiscaux, notamment en ce qui concerne les revenus générés par ces nouvelles activités. Notez que ces projets peuvent bénéficier de subventions et d’aides publiques, ce qui allège la charge financière et favorise leur développement.
